La parution récente d’un rapport sénatorial et d’une mission d’information parlementaire relative à la place du fondamentalisme religieux dans les services publics fait état d’une montée du radicalisme religieux islamique et la force d’un entre-soi communautariste dans le domaine du sport.

Au regard de cette réalité sociale complexe, la FIF a souhaité approfondir la réflexion sur la place de la religion dans le sport, lors de sa 20e édition de son Université Populaire Digitale. A cette occasion, elle a invité Tayeb Belmihoub, acteur culturel, auteur d’une réflexion féconde sur spiritualité et sport, et Médéric Chapitaux, chercheur en sciences sociales, observateur avisé du fait islamique dans le sport.

Comment la pratique sportive, censée être parée des vertus de la fraternité universelle, vit-elle sa confrontation avec la problématique identitaire religieuse musulmane ? Sport et religion peuvent-ils être compatibles ? A quels problèmes concrets sommes-nous confrontés ? Comment y remédier ?
Après avoir étudié la complexité de cette réalité sociologique, nos intervenants proposent des actions concrètes dans le champ de l’action publique pour enrayer le spectre identitaire « religieux » dans le domaine du sport, afin de revigorer le principe de citoyenneté.

Enfin, on attribue au père de l’Olympisme Pierre de Coubertin, le mot suivant : « le sport était avant tout une religion, avec ses croyances, symboles, et rites » – alors comment penser une compatibilité entre une croyance au divin et exercer une pratique sportive, considérée par beaucoup comme une religion séculière.