Entre le 10ème et le 13ème siècle, l’empire arabo-islamique est à son apogée et connaît un rayonnement scientifique, en particulier en médecine avec des savants comme Ibn Sina ou Muhammad Ibn Zakarya Râzi dans des domaines tels que l’anatomie, les maladies infectieuses ou la chirurgie. Plus que des découvertes médicales, c’est une démarche méthodique et scientifique, que les savants arabes vont instaurer, fondée sur l’expérience et l’observation. Dans les grandes cités comme Bagdad, le Caire, La Mecque, Tolède ou Montpellier, des hôpitaux vont se bâtir et se développer pour accueillir tout profil de malade avec un système d’organisation où médecins, infirmiers, pharmaciens et étudiants œuvrent à la pratique et cultivent la théorie.