UPD 11 – Le fait religieux dans la société et à l’école

UPD11-6Mai21

Avec Isabelle Saint-MARTIN, directrice d’études à l’EPHE et Ghaleb BENCHEIKH, président de la FIF

 

RÉSUMÉ

Qu’en est-il du fait religieux à l’école et dans la société française ? Tel est le sujet de la 11e UPD , abordé avec l’historienne Isabelle Saint-Martin, directrice d’études à l’EPHE, ancienne directrice de l’Institut Européen en Sciences des Religions (IESR) et auteur de nombreux ouvrages sur cette thématique (dont Peut-on parler des religions à l’école ?, Albin Michel, 2019).

Depuis l’assassinat de Samuel Paty, des voix de plus en plus nombreuses réclament un renforcement de l’enseignement de la laïcité et des faits religieux à l’école publique. Une demande qui a peu à peu émergé dès les années 1980, à mesure qu’un certain nombre d’analystes réalisaient la perte de familiarité avec le religieux de notre société, de plus en plus sécularisée et culturellement diversifiée. Alors que, pendant la même période, certains s’inquiétaient d’un « retour du religieux », marqué en particulier par une « visibilisation » croissante de l’islam, tant sur la scène internationale que sur la scène nationale, et en particulier scolaire, notamment avec les « affaires du voile » si médiatisées.

Après le 11 septembre 2001, Régis Debray précisait ainsi dans un rapport remarqué sur L’enseignement du fait religieux dans l’école laïque : « les religions n’ont pas leur place dans l’école. Ce qui n’empêche pas qu’il y ait un enseignement laïque des religions ». A ses yeux, il s’agissait de passer d’une « laïcité d’incompétence » (au sens juridique : le religieux ne nous concerne pas) à une « laïcité d’intelligence » (il est de notre devoir de le comprendre), en posant une claire distinction à l’école entre « le religieux comme objet de culte et le religieux comme objet de culture ». Immense et mal comprise dans une France perclue de polémiques autour de l’islam et de la laïcité – scolaire, en particulier -, cette lourde tâche fut confiée à une nouvelle institution, l’IESR, dirigée par Isabelle Saint-Martin.

Près de 20 ans plus tard, où en sommes-nous sur ce sujet complexe et épineux ? Quel rapport existe-t-il entre la question du « fait islamique » à l’école et dans notre société, et celles – plus larges – de la place du fait religieux et de la laïcité en leur sein ? La FIF a-t-elle un rôle à jouer en ce domaine essentiel, et si oui lequel ?

 

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UNIVERSITÉ POPULAIRE DIGITALE – 11e ÉDITION

Jeudi 6 mai 2021 à 18h

Le fait religieux dans la société et à l’école

En partenariat avec SAPHIRNEWS et RADIO SALAM